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2/11 : Psychanalyse aux Etats-Unis d’Amérique

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Que sait-on en France de la psychanalyse contemporaine aux Etats-Unis ? Nous savons que la lecture française de Freud diffère de celle de beaucoup d’analystes aux USA. En France, Freud est toujours la pierre angulaire de l’édifice psychanalytique aussi bien en libéral qu’en institution. Il nous a paru à Ellen Sparer et moi-même, qu’un dialogue fécond était possible à partir de la place de Freud dans la clinique et la théorie des analystes nord-américains.

N°2/11 : Psychanalyse aux Etats-Unis d'Amérique

EDITORIAL

Marcela MONTES DE OCA

Que sait-on en France de la psychanalyse contemporaine aux Etats-Unis ? Nous savons que la lecture française de Freud diffère de celle de beaucoup d'analystes aux USA. En France, Freud est toujours la pierre angulaire de l’édifice psychanalytique aussi bien en libéral qu'en institution. Il nous a paru à Ellen Sparer et moi-même, qu'un dialogue fécond était possible à partir de la place de Freud dans la clinique et la théorie des analystes nord-américains.

Dans la perspective de donner aux lecteurs français un aperçu des différents courants de la pratique clinique et théorique nord-américaine nous avons demandé à des figures importantes de la psychanalyse contemporaine aux États-Unis de se situer au regard du fondateur de la psychanalyse. A savoir, comment leurs perspectives théoriques et cliniques s'enracinaient dans leur expérience personnelle, professionnelle et institutionnelle en tant qu'analystes. Il ne s'agit pas d'une liste exhaustive ni complète mais nous avons essayé de la rendre représentative.

Plus précisément, nous leurs avons demandés de commenter une citation tirée d'un ouvrage phare pour certaines courants de la pensée psychanalytique aux USA : Freud and Beyond (Freud et au-delà) écrit par Stéphan A. Mitchel (1946-2000) et Margaret Black :

« L'étonnant réalité est que très peu de la compréhension et de la pratique que Freud avait de la psychanalyse est restée simplement intacte. Les principaux piliers de sa théorisation - les motions pulsionnelles, la centralité du complexe d'CEdipe, la primauté de la sexualité et de l'agressivité sur le plan motivationnel - ont tous été remis en question et profondément transformés dans la pensée psychanalytique contemporaine. Les principes techniques fondamentaux de Freud - la neutralité analytique, la frustration systématique des désirs du patient, la régression à une névrose infantile - ont aussi été conceptualisés à nouveau, révisés et transformés par les cliniciens actuels[i]. »

Certains auteurs ont rédigé un texte spécialement pour ce numéro de Psychiatrie Française, d'autres ont proposé des textes écrits auparavant mais pertinents au regard des questions posées.

Une reprise historique nous a paru essentielle. Bien de choses se sont passées pour la psychanalyse aux Etats-Unis entre la première visite et conférence de S. Freud à l'Université de Clark en 1909 et aujourd'hui. Ellen Sparer axe ses propos sur l'ancrage des théories intersubjectivistes aux Etats-Unis. George Makari explore les rapports entre les différentes communautés analytiques en Europe d'abord, lieu de naissance de la discipline, et aux États-Unis par la suite pour souligner les particularités de son développement dans le terreau nord-américain.

De même que Ellen Sparer il parle de l'arrivée de la psychanalyse aux Etats-Unis en deux temps. La conférence de Freud de 1909 à Chicago, accompagné de S. Ferenczi et de C. Jung, marque la première période ; le traumatisme de la deuxième guerre mondiale en Europe et l'arrivée des psychanalystes européens persécutés en tant que juifs par les nazis, marque la seconde.

George Makari propose une interprétation qu'il veut au-delà des histoires individuelles des protagonistes pour explorer les évolutions des différents mouvements psychanalytiques : les confrontations, les luttes de pouvoir, les schismes, les regroupements, en particulier lors de la deuxième période marquée par l'arrivée des nombreux psychanalystes porteurs des idées des écoles allemandes, viennoises et françaises.

Après la guerre, l'hégémonie de H. Hartmann, un Viennois, au sein l'American Psychoanalytical Association a marginalisé tout un courant d'analystes dissidents formé dès 1937 autour de Karen Horney, Franz Alexander, Sandor Rado. Enhardis par l'élite berlinoise, les analystes de souche, autrement dit, nés aux USA puisant leurs racines dans le pragmatisme et l'empirisme prévalents aux USA voulaient une psychanalyse plus scientifique, moins solipsiste, plus ancré dans le social. Certains voulaient qu’elle soit réservée aux médecins. Ils ne voulaient pas de la métapsychologie freudienne, considéré par eux comme dépassée, culturellement déterminée. L'arrivée des réfugiés viennois suite à l'Anschluss, va exacerber les dissensions. Le rejet par Horney, dans son livre publié en 1937, de la théorie des pulsions, du complexe d'OEdipe, de la notion de compulsion-répétition, du transfert, de la deuxième topique, de la sexualité infantile mènent à son départ de la Société psychanalytique de New York en 1941. Apôtre du relativisme culturel, elle souligne l’importance de la culture et l'environnement dans le psychisme.

Horney est rejointe Par Clara Thompson, analysante de Sandor Ferenczi et influencée par les idées de Érich Fromm et Harry Stack Sullivan. Un an plus tard, séparé de Horney, et avec E. Fromm ils créent le William Alanson White Institute, pépinière des figures importantes de la psychanalyse relationnelle.

Ellen Sparer souligne que dès les années 30 les publications de ces Néo-Freudians préparent l’impact qu'aura Hartmann par la suite : lls rejetaient la primauté des pulsions et de la sexualité infantile et affirmaient l’importance de la culture et l'environnement dans la vie psychique.

L'hégémonie de Heinz Hartmann, produite d'une alliance des orthodoxes et des tenants de l'ego psychology soutenu par Anna Freud durera 40 ans. Comme le souligne Makari, il est un symbole de leur « défaite » que les dissidents soient devenus les néo-freudiens. Pourtant, Roy Schafer, dans un article IN the wake of Heinz Hartmann[ii] (2) a souligné le paradoxe de l’héritage de l'inspirateur de l'ego psychology qui par son emphase sur l’adaptation du  psychisme, qui se passe forcément dans la relation à autrui, était malgré tout un inspirateur involontaire des courants relationnels en dissidence avec sa mainmise sur l’Association Psychanalytique Américaine (APsA) pendant 40 ans.

D'ailleurs, l'adaptation proposée par Hartmann se tissait facilement avec la tradition pragmatiste prévalent dans les idées fondatrices des intellectuels aux Etats-Unis et dont se réclamait aussi les néo-freudiens. Mais, à l'instar de F. Busch dans ce numéro, l'hégémonie attribuée à l'ego psychology est une simplification malheureuse et en particulier au regard de la technique plus près d'une "psychologie" des profondeurs qu'on a bien voulu croire.

E. Sparer, souligne que si « aujourd'hui l'ère de Hartmann est arrivée à son terme, l'impact de sa lecture de Freud par Hartmann demeure ». Comme l'a souligné André Green, la révolution épistémologique de la deuxième topique est absente dans la lecture de la théorie « structurelle » de Hartmann. Le nouveau paradigme épistémologique viendrait aux nord-américains à travers le postmodernisme et le relativisme culturel qui prennent racine dans les courants philosophiques du pragmatisme prégnants outre-Atlantique.

Dans l'évolution de la psychanalyse aux États-Unis, l’influence du pragmatisme est régulièrement soulignée[iii] et en particulier le pragmatisme et l'empirisme radical de William James (1942-7970). James avait un rejet viscéral pour la métapsychologie. Au regard de la conférence de Freud à Clark University, à laquelle il a assisté, James trouva certaines idées de Freud, dont la théorie de rêves de Freud " le produit d'un halluciné ". Néanmoins, il n'a pas rejeté Freud en bloc et pensait que certaines idées allaient approfondir la compréhension de la " psychologie fonctionnelle " [iv].

A vrai dire le terme pragmatisme a été introduit par Carl Sanders Peirce (1839-1914) mais, en désaccord avec l'extension donnée par William James du concept, Peirce a choisit un terme assez barbare (selon ses propres mots), le pragmaticisme pour dissuader que quiconque l'emprunte par la suite.

Initialement, il s'agissait pour lui d'une méthode dont le but est d'éviter des confusions conceptuelles en reliant le sens aux conséquences. Implicitement, cela suppose que les conduites sont regardées à partir de leurs effets externes et non pas à partir du désir et de la volonté des protagonistes. Selon la maxime pragmatique l'objet n'est connu que par ses effets. La vérité n'est pas singulière mais changeante, l'essence des objets étant inconnaissable. La seule vérité est celle connaissable empiriquement, d'où l'importance du résultat clinique comme point de repère pour la théorie. Chez Peirce, au contraire, le vrai ne se réduit pas à l'utile. Logicien et philosophe de la science, il s'intéressa à comment peut émerger la vérité, but ultime de la connaissance scientifique. En fin de compte, son goût pour la métaphysique l'a éloigné de sa propre version initiale du pragmatisme. Au sein de la psychanalyse française, la sémiotique de Peirce a davantage retenu l’attention et en particulier sa conception triadique des signes dans le cadre de sa théorie général de la pensée.

Si on veut simplifier, il y a aux USA plusieurs courants dont le courant de l'ego psychology, le modèle relationnel et sa version plus extrême, le constructivisme. Les courants relationnels considèrent que la plupart des préceptes freudiens sont des émanations d'une époque révolue. A la primauté des pulsions, ce courant oppose l'attachement, la relation d'objet, les affects, non en tant que dérivées des pulsions agressives et sexuelles, mais en tant que chose primaire. Le constructivisme serait une version extrême qui maintient que le self est une construction entièrement sociale.

De même que Schafer [v](5), figure associée plutôt à l'ego psychology, les courants interpersonnels ou relationnels semblent aussi avoir le souci de tisser des liens, source des influences réciproques. N. Chodorow parle de l'essor de l'ego psychology intersubjective relationnel à partir des idées de Hans Loewald et E. Erikson, deux tenants de l'ego psychology.

Mais au-delà des liens, les courants relationnels revendiquent le droit à l'éclectisme, les notions de relativisme culturel et l'évolution sociétale pour affirmer que la discipline, telle qu’elle fut conçue par Freud, est dépassée. Il s'agit à la fois d'un rapprochement des différentes écoles et une revendication d'un éclectisme perçu comme un rempart au dogmatisme, comme un garant de liberté. Mais s'agit-il encore de la psychanalyse ? lls militent avec enthousiasme pour une psychanalyse tolérante et multiple avec le risque d'une dilution dans des pratiques trop diverses voire opposés.

Au fond, iI s'agit bien d'une question des frontières. D'ailleurs M. Bergmann et F. Busch, dans leurs contributions pour ce numéro, partagent les courants analytiques nord-américains entre ceux qui s'éloignent de Freud et ceux qui s'y rapprochent.

En effet, les livres de S. Mitchell et ses collaborateurs furent des ouvrages influents de la littérature psychanalytique nord-américaine. Selon les auteurs, il y aurait deux tendances principales dans la théorie psychanalytique. Dans l'une d'elles, les désirs ont leur « source » au niveau endogène et forment les composantes de l'inconscient. Pour l'autre tendance, les composantes de l'inconscient sont des représentations d'expériences relationnelles. Dans l'ouvrage intitulé Freud and Beyond, d'où est tirée la citation proposée aux auteurs de ce numéro de Psychiatrie Française, S.A. Mitchell et M. J. Black font une synthèse percutante des idées psychanalytiques contemporaines. Par contre, l'impression se dégage qu'effectivement la seconde topique n'a pas été lue ou comprise.

Ils soulèvent néanmoins avec brio plusieurs sujets à controverse. Du point de vue théorique : trauma ou fantasme, conflit intrapsychique ou arrêt du développement, empirisme ou herméneutique, gendre et sexualité. Du point de vue technique : interprétation vs interrelation, passé vs présent, la place du contre-transfert, la psychanalyse et d'autres types de traitement. Leur démarche est guidée par une psychanalyse empirique au détriment d'un corpus théorique matriciel, un tiers théorique guidant la pratique. Ces controverses sont au centre des textes proposés par nos collègues des Etats-Unis.

Fred Busch a généreusement rédigé un article pour ce numéro. Il présente ses idées sur la psychanalyse aux USA ainsi que ses propres développements théoriques. Fin connaisseur de la psychanalyse en France, il explore les liens et les différences avec ses propres idées. L'une des différences qu'il constate nous interpelle particulièrement : les analystes français laisseraient de côté les résistances inconscientes du moi.

Dans un article écrit pour le Psychoanalytic lnquiry, Martin Bergmann nous livre l'histoire de comment l'idée du complexe d'OEdipe est venue à S. Freud pour mieux nous dire comment " elle vient, en séance avec ses patients et pour préciser les différences entre interprétation et construction. Il nous le fait vivre plus qu'il ne le démontre et c'est réjouissant.

Thomas H. Ogden est un auteur déjà connu et très apprécié en France. I1 est à la fois associé aux psychanalystes relationnels sans s'y confondre. Dans un article dé1à publié ailleurs, il nous livre ses idées sur trois formes de pensé : la pensée magique, la pensé de rêve et la pensé transformatrice en les illustrant par des situations cliniques. Il Pense que la psychanalyse contemporaine s'intéresse davantage au processus de la pensée, du rêve et du jeu et moins aux contenus symboliques des rêves, du jeu et des associations. A partir des idées de Winnicott et surtout de Bion il développe des idées sur les processus de pensée.

Les psychanalystes du courant relationnel ont été plus nombreux à répondre à notre proposition de participer à ce numéro. Ils ont en commun une approche davantage phénoménologique au détriment de la métapsychologie et surtout la primauté qu'ils donnent aux relations objectales au détriment des motions pulsionnelles. Les concepts classiques freudiens sont peu ou pas mentionnés (complexe d'Oedipe, réalité psychique de la castration, etc.). D'autres concepts sont repris autrement.

Stuart A. Pizer dans un article écrit pour ce numéro se propose de reprendre sa perspective sur le paradoxe en psychanalyse en prenant comme point de départ l'article de Freud sur la négation. Il étend la notion de paradoxe chez Freud au domaine de l'intersubjectivité et à l'intérêt de la multiplicité en psychanalyse. Dans son énumération des concepts fondamentaux de la psychanalyse, il donne une importance centrale aux affects émanants d'une relation au détriment des pulsions.

Jonathan Dunn propose une vision du concept freudien du transfert. A l'appui de chacun de ses postulats il fait des parallèles avec le fonctionnement cérébral, neurologique, biochimique, biologique au risque d'instaurer une confusion entre les différentes disciplines. Mais surtout, il veut souligner le rapport conflictuel, dialectique, syncrétique et non binaire, entre les différents « attitudes » de l'analyste face au patient, entre les orientations « objectives » de Freud et les orientations intersubjectives des courants relationnels. Il affirme la nature hybride du transfert à la fois dans le hic et nunc de la séance et ancré dans le passé et l'intérêt d'harmoniser les deux postures objective et subjective et ainsi mieux relier la vie consciente et l'inconsciente du patient. Tout en évoquant la deuxième topique, il n'est pas vraiment question du Ça.

Charles Spezzano résume assez bien le point de vue relationnel en mettant davantage l'accent Sur l'environnement relationnel, intersubjectif au détriment des pulsions endogènes, de la neutralité analytique. Les motivations sexuelles et agressives ne sont pas plus puissantes que celles de l'attachement, de la sécurité, le besoin de filiation, de l'estime de soi. Le complexe d'Œdipe fait pour lui référence à un modèle qui n'est pas unique. Dans le prologue pour une édition des Trois essais sur la théorie sexuelle de de S. Freud, Nincy Chodorow fait une lecture attentive et critique du texte de Freud. Elle lui reconnait des avancées théoriques essentielles mais regrette qu'il n'ait pas été plus loin dans la différentiation entre le genre et la sexualité ou dans l'étude de la sexualité féminine qu'elle juge trop normative et trop phallocentrique. Elle a développé davantage ses idées dans son ouvrage Feminities and Masculinities Freud and Beyond (trad. Française : Féminité et masculinité : Freud et au-delà)[vi] .

Jessica Benjamin, dans un article déjà publié, explicite ses idées sur une compréhension intersubjective (et économique) de la sexualité et du genre. Elle considère que la co-construction du féminin et du masculin est sous-tendu par l'idée d'une passivité qui n'est pas en soit intolérable mais source de plaisir en tant que solution à l'excès de tension. Elle retravaille les notions classiques de la psychanalyse au travers les relations d'objet, l'ego psychology, la psychanalyse relationnelle et les études féministes.

Nous voulons remercier nos collaborateurs d'outre-Atlantique pour leur participation à ce numéro de Psychiatrie Française et last but not least nos collaborateurs français qui ont eu le dévouement et la gentillesse d'assurer les traductions.

[i] S. Mitchell et M. Black, Freud and Beyond, New, York: Basic Books, 1995, page xvii.

[ii] IJPA, 1995,76, 223-235

[iii] S. Mitchell et M. Harris, what’s American about American Psychoanalysis ?, Psychanalytique Dialogues, 2004, vol. 14, N° 2, 165-192.

[iv] Cité par P. Schirmeister, Freud in America, Psychanalytique Dialogues, 2004, vol. 14, n° 2, page 273.

[v] Op. cit

[vi] London : Free Association Books, 1994

SOMMAIRE

 

  • Serge TISSERON : Curiosités ile cabinet, p.3
  • Marcela MONTES DE OCA : Éditorial, p. 5
  • Ellen SPARER : Freud en Amérique, p.14
  • George MAKARI : La lutte pour une psychanalyse américaine après l’Anschluss : «  Mitteleuropa on the Hudson », p.20
  • Fred BUSCH : Un freudien nord-américain peut-il penser en français ?, p. 37
  • Martin S. BERGMANN : Complexe d'Œdipe et Technique Psychanalytique, p. 56
  • Thomas H. OGDEN : De trois formes de pensée : la pensée magique, la pensée onirique et la pensée transformatrice, p. 66
  • Jonathan DUNN : Deux orientations de la psychanalyse et la dialectique du transfert, p. 99
  • Stuart A. PIZER : Multiplicité et paradoxe : plaidoyer pour une certaine négociation, p.116
  • Charles SPEZZANO : Freud et moi : la dation d'un analyste américain avec le « vieux », p.138
  • Nancy CHODOROW : Une lecture des « Trois essais sur la théorie sexuelle » de S. Freud, p.162
  • Jessica BENJAMIN : L'énigme de la sexualité : une conception intersubjective du masculin et du féminin, p.180

AINSI VA LE MONDE

  • La nouvelle de Pierre SULLIVAN - Chapitre XLIII

LE PSYCHOPOLITAIN

  • The tree of life de Terence Malick, analysé par Pierre SULLIVAN, p.210
  • Pater de Alain Cavalier analysé par Pierre SULLIVAN, p.272

ENVIES DE LIRE

  • Carnets de l'interprète de guerre d'Elena Rjevskaïa, ouvrage analysé par Dominique TABONE-WEIL, p.274
  • L'intranquille, autoportrait d’un fils d'un peintre d'un fou critique du livre de Gérard Garouste avec Judith Perrignon, ouvrage analysé par Dominique Morel, p.219
  • Le livre de Pierre, Psychisme et cancer de Louise L. Lambrichs et Le corps possédé, un psychisme sous emprise de Liliane Mitelman-Asch, Lucien Kokh, ouvrages analysés par Lydia LIBERMAN-GOLDENBERG, p.227