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1/13 : Varia

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Nous vous souhaitons une bonne rentrée même si cela est déjà du passé. Nous publions comme presque chaque année un numéro Varia qui reprend les articles reçus que nous souhaitons voir publiés et nous nous excusons auprès des auteurs pour le délai que cela engendre. Rien de spectaculairement nouveau en cette fin d’année 2013 concernant la psychiatrie.

N°1/13 : Varia

ÉDITORIAL

Yves MANELA

Nous vous souhaitons une bonne rentrée même si cela est déjà du passé. Nous publions comme presque chaque année un numéro Varia qui reprend les articles reçus que nous souhaitons voir publiés et nous nous excusons auprès des auteurs pour le délai que cela engendre. Rien de spectaculairement nouveau en cette fin d’année 2013 concernant la psychiatrie. Nous observons la constance des tutelles à appliquer les mesures décidées les années précédentes quelques soient les remarques ou les oppositions des professionnels. Nous essayons de nous adapter et ce n’est pas facile. Nos réticences à l’utilisation systématique des classifications internationales dans notre exercice (nous pouvons nous servir pour la recherche si nécessaire de la CIM et du DSM) n’ont servi à rien et pire ont été vécues comme une résistance au changement. Je ne crois pas qu’une des disciplines de la médecine accepterait d’abandonner tout un secteur de la pathologie au profit d’une appellation générique du genre « pathologie digestive » mêlant cancer, inflammation, reflux et autre pour un trouble de l’estomac. Vraiment le recul sémiologique est troublant. Quant aux causalités, n’en parlons pas ! Ces obligations sont humiliantes pour une discipline qui a beaucoup avancé même si il reste beaucoup à faire. Au risque de fatiguer le lecteur je continue à insister, c’est vital pour la formation des futurs psychiatres et des professions associées comme pour les généralistes et les pédiatres. Dans ce sens nous allons préparer un numéro sur les psychoses de l’enfant et leurs traitements pour continuer à montrer qu’une psychose symbiotique de l’enfant est fort différente de l’autisme et que tout n’est pas « trouble envahissant du développement » cliniquement et d’un point de vue thérapeutique.

De même qu’il s’agit d’une remise en cause de la causalité psychique (la remettre en cause sans la détruire est possible), sortant d’une certification, la troisième, je reste frappé par le remplacement de la relation par la transmission au sens de la communication et donc de ses erreurs. Il faut pondérer cela par le fait que les services de psychiatrie sont traités comme tous les services de médecine, mais cela ne change rien : les théories de la communication deviennent régnantes administratives, écrites preuves à l’appui et sont loin des relations humaines nécessaires en psychiatrie pour accompagner, comprendre et traiter. Nous préparons donc un numéro sur le narcissisme qui sera suivi d’un numéro sur le délire. Pour être complet nous réfléchissons sur les pathologies actuelles de l’adolescence et les rapports des adolescents et de la mort. Toute participation de votre part est bien venue.

Bonne lecture,